Le Pays de Galles se met au vert

Le Pays de Galles se met au vert

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Paysages de vallées et de cottages à perte de vue, côtes escarpées : le pays de Galles est avant tout une région rurale. Trois millions d’habitants (dont 300.000 à Cardiff) peuplent le territoire, un chiffre bien inférieur à celui des 15 millions de moutons sillonnant les champs. L’économie du pays est aujourd’hui tournée vers la finance, les assurances et les banques, principaux secteurs d’activités des gallois. Toutefois, les stigmates de la forte industrialisation (Acier, Fer, Charbon) qui a caractérisé pendant les deux derniers siècles la région et notamment le sud restent présents. Fort de ses paysages de campagne, le « Grand pays » comme le nomme ses habitants souhaite désormais tourner le dos à ce passé industriel et regarder vers l’avenir à travers le prisme du développement durable.

Des activités durables 

De Cardiff à la pointe de St David’s (la plus petite ville d’Angleterre) de nombreuses initiatives « durables » voient le jour en termes d’hébergements, d’activités ou de gastronomie.

Les 3 parcs nationaux recouvrent ¼ du pays : le Snowdonia National Park au Nord, le Brecon Beacons National Park au centre et le Pembrokshire National Park à l’extrémité Ouest du pays, seul parc naturel maritime de Grande-Bretagne. De quoi profiter d’activités en lien avec la nature pour les amateurs de vacances synonymes de retours aux sources.

[media width=255 height=300]12[/media]Terre d’espace et d’infini, le Pembrokshire porte bien son nom. Le terme vient de « penfro » signifiant « bout du monde ». C’est une réserve encore peu connue pour pratiquer le kayak ou le « Coasteering », du canyoning en bord de mer que propose la structure TYF. Cette école de surf, fondée en 1986 avec le premier éco-hotel au pays de Galles (actuellement fermé), ambitionne d’être le premier centre proposant des activités neutres en terme d ‘émissions de gaz à effet de serre. Un défi parfois difficile à relever compte tenu de certaines contraintes, dont le prix élevé  des combinaisons de surf bio.

Se loger responsable 

Des lieux s’ouvrent pour proposer un hébergement éco-responsable. Ainsi, les Asheston Eco Barns, une ancienne ferme a été reconvertie en éco-lodges de vacances. 40 à 50% de la consommation énergétique globale y proviennent d’énergies renouvelables. « Nous avons ouvert il y a juste 10 mois, nous n’avons pas encore de recul sur ce projet mais nous souhaitons être un cas d’école pour les autres éco-concepteurs », explique Karen Loo, gérante des Eco Barns.

Panneaux solaires thermiques pour fournir l’eau chaude, géothermie pour le chauffage, récupération de l’eau de pluie pour faire tourner les machines à laver et pour les toilettes, traitement des eaux grises sur place, offre de produits locaux (œufs, pain, viande, etc.) : la démarche écologique se veut globale.

Bluestone, centre de vacances ouvert en 2008 au cœur du Parc National du Pembrokshire souhaite également se positionner dans une forte approche environnementale . Son parc aquatique, le Blue Lagoon, est alimenté par une chaudière de biomasse présente sur le site. 6000 tonnes de chutes de bois sont utilisées pour produire la matière première nécessaire, faisant ainsi travailler 15 fermiers autour du centre de loisirs.

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