Le préservatif, une arme contre le changement climatique ?
Le latex, nouvel ami de la planète ? Oui, si l’on en croit une étude anglaise aux conclusions pour le moins culottées. Selon elle, un strict contrôle de la natalité serait en effet la manière la plus économique de lutter contre le changement climatique. Explications.
Le 15 septembre dernier, le blog dot earth du très sérieux New York times osait une question franchement provocatrice : « et si les préservatifs étaient le summum de la technologie verte ? » Autrement dit : et si le contrôle de la natalité était la meilleure façon de lutter contre le changement climatique ? »
Le site Internet du quotidien américain faisait ainsi écho à une étude de la London School of Economics parue quelques jours plutôt. Commanditée par Optimum population trust, une organisation malthusienne anglaise aux penchants un poil extrémistes, cette analyse coûts-bénéfices part dun postulat simple : « Moins démetteurs, moins démissions ». A ce titre, le contrôle des naissances serait un moyen non seulement efficace, mais relativement bon marché, de limiter limpact du changement climatique. Ainsi, létude calcule quaffecter 7 dollars au planning familial lors des 40 années à venir permettrait déconomiser 1 tonne de CO2. En comparaison, 32 dollars seraient nécessaires pour arriver au même résultat en développant d’autres technologies vertes. Conclusion de létude : faire moins denfants revient à uvrer pour la planète, surtout aux Etats-Unis, où le niveau démission de CO2 per capita est 5 fois plus élevé quen Chine, 20 fois plus élevé quen Inde
Du reste, si l’on en croit cette excellente publicité anglaise la planète ne serait pas la seule à bénéficier dune baisse de la natalité :